Lorsque nous comprenons ce que les gens ont infligé à Jésus, nous avons tendance à penser : « Je n’aurais jamais fait une telle chose. J’aurais agi différemment. » Nous nous accordons à dire que ces gens étaient vraiment terribles, et nous préférons nous dissocier de leurs actions. Nous pensons qu’à leur place, nous ne nous serions jamais associés à la crucifixion de Jésus.
Rappelons-nous toutefois que tous les péchés présents à la croix du calvaire sont aussi présents dans nos cœurs. Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ? Et bien, c’était le trésorier qui tenait la bourse du groupe des douze. Jean nous dit dans son évangile que Judas « était un voleur et, comme il tenait la bourse, il prenait ce qu’on y mettait » (Jean 12:5-6). Mais cela ne lui suffisait pas, il en voulait plus et toujours plus, au point de monnayer des informations pour livrer Jésus à ses ennemis aussi discrètement que possible. Pour finir, il a vendu son maître pour 30 pièces d’argent. C’est la cupidité de cet homme et des péchés semblables qui ont conduit Christ à la croix !
Ensuite, nous avons les souverains sacrificateurs qui sont prêts à payer cette somme par envie. Ils étaient jaloux de la popularité de Jésus-Christ au détriment de la leur. Ils étaient jaloux parce que toute la ville les abandonnait pour aller à sa rencontre. Ils étaient tenaillés par la jalousie. Quant à Jésus, il était bon, juste et saint, irrépréhensible. Malgré tout cela, leur cœur respirait le meurtre à son égard. Ils étaient envieux et jaloux à l’extrême.
Ne faisons-nous pas face aux mêmes problèmes dans nos vies ? Bien souvent, nous regardons d’un mauvais œil la personne qui nous dépasse ou nous égale. Nous envions celui qui occupe une position publique ou ceux qui sont sous le feu des projecteurs, et nous sommes jaloux sans raison valable. C’est un péché qui révèle clairement la dépravation de nos cœurs. La jalousie des hommes a conduit Jésus-Christ à la croix. Si les hommes ne voulaient pas toujours tout avoir, si les conducteurs religieux n’avaient pas été jaloux, Jésus n’aurait jamais été crucifié.
Ensuite, il y avait Pilate, le gouverneur. Pilate, lui, a baissé les bras. Il en était arrivé à la conclusion qu’il ne devait pas cautionner la mort de Christ, mais il a cédé et il a fini par écouter la voix du peuple. Il savait que s’il ne cédait pas, il perdrait la face, et il avait une réputation à protéger. Il voulait marquer les esprits de sa personne. À la fin, il était prêt à fouler aux pieds tous ses principes pourvu qu’il arrive à garder son image intacte. Et qu’importe si cela impliquait mort d’un homme, même innocent ! Quoi qu’il advienne, l’essentiel était de sauver la face.
Mes amis, les péchés qui ont conduit Christ à la croix sont tous présents dans nos vies : l’appât du gain, la jalousie, l’amour de soi. Nous ne pouvons pas nous dissocier de ce qui s’est passé à la croix du calvaire. Nous avons tous participé à la crucifixion du Fils de Dieu. Même si nous n’y étions pas physiquement, ce sont nos péchés qui l’ont emmené à la croix où il a pris à notre place le châtiment que nous méritons.