Une femme vint dire à Mohamed: « J’ai commis l’adultère, purifie-moi.  » Mais il la renvoya. Le lendemain, elle revint:  » Ne me renvoie pas, je suis enceinte!  » Mohamed lui répondit:  » Va-t-en jusqu’à la naissance de l’enfant.  » Après avoir mis l’enfant au monde, elle revint avec l’enfant et dit:  » Voici l’enfant que j’ai mis au monde.  » Mohamed répondit:  » Va-t-en et allaite-le jusqu’à ce qu’il soit sevré.  » Une fois l’enfant sevré, elle vint vers Mohamed avec l’enfant qui tenait un morceau de pain dans sa main (il devait avoir deux ans, selon la durée prescrite par le Coran pour l’allaitement). La femme dit:  » Messager d’Allah, le voici, je l’ai sevré et il mange de la nourriture solide. Mohamed donna l’enfant à un musulman et prononça ensuite la sentence. La femme fut enterrée dans un fossé jusqu’à la poitrine et lapidé. « (Sahih Muslim, partie 29, peines légales.) (hadith sahih – hadith fort – pour utiliser la terminologie islamique.)

Cette histoire est couramment citée dans l’enseignement islamique comme une preuve de la miséricorde de Mohamed!

Maintenant comparez le comportement de Mohamed avec celui de Jésus. Nous lisons dans l’Evangile de Jean (Injil, Jean 8.1-11) l’histoire de la femme que les Juifs voulaient lapider pour cause d’adultère. Jesus était alors dans le temple et enseignait la foule:

 » Les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d’entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.  » (Injil, Jean 8.3-8)

Quelle sagesse dans la réponse de Jésus, quelle justice, mais surtout quelle compassion, quelle miséricorde, quel pardon! Ecoutez en effet comment il s’adresse à cette femme, une fois que tous ses accusateurs sont partis et qu’il est seul avec elle:

« Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a donc condamnée?» Elle répondit: «Personne, Seigneur. » Jésus lui dit: « Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus. »  (Injil, (Jean 8.10-11)

Accusée par tous, elle a reçu le pardon de la part de Jésus, son Sauveur.

Quel choc, quand les réactions de Jésus et de Mohamed sont confrontées! C’est comme si l’on admirait la lune, et voilà qu’on découvre le soleil! Présentée comme une preuve de la miséricorde du prophète, cette histoire me semblait bien être telle tant que je n’avais pas eu connaissance de l’attitude de Jésus, qui en révélait l’absurdité et, surtout, la cruauté inouïe. Le visage de Jésus donne, par contraste, un relief à celui de Mohamed.