Absolument pas!
Quand j’étais plus jeune (18-22 ans !), je partais souvent avec mes copains à la plage pour m’amuser. Mais ce jour-là n’était pas du tout amusant. Chacun essayait d’impressionner les autres par son talent de nageur. Moi, qui ne savais pas nager, je n’étais pas prêt à l’admettre. Pas question d’avouer que je ne savais pas nager. Ma fierté était là. Résultat ? Je vais délibérément plus loin dans l’eau jusqu’au moment où j’essaye de mettre mes pieds sur le fond. Hélas, l’eau est profonde ! Je continue, dans ma fierté stupide, à refuser d’admettre que j’ai un problème.
Supposons qu’un jour de vacances à la mer tu te sois aventuré en eau profonde, comme moi, alors que tu ne sais pas nager. Te voilà sur le point de te noyer et tu ne peux rien faire pour te sortir d’affaire. Depuis le rivage un premier baigneur te crie de loin : « Nagez, nagez ! Regagnez le rivage ! Vous pouvez le faire ! »
Une deuxième personne survient et se jette à l’eau, nage jusqu’à toi. Mais ne se laissant pas approcher elle te dit : « Ne vous affolez pas, imitez-moi : respirez par la bouche hors de l’eau, soufflez dans l’eau, propulsez-vous par les bras et les jambes… » Combien c’est inadapté à ta situation ! Est-ce le moment de prendre des cours de natation ? Un homme sur le point de se noyer est absolument incapable d’apprendre quoi que ce soit.
Mais voilà qu’arrive une troisième personne, qui, après t’avoir rejoint à la nage, te saisit délicatement, mais fermement et entreprend de te ramener au rivage. Peut-être vas-tu lui résister, te débattre dans ton affolement ; mais, cette personne sait ce qu’elle fait et a les moyens d’assurer jusqu’au bout ce qu’elle a entrepris par amour pour toi. Dès lors, quelle sera la gratitude que tu éprouveras pour elle : voilà quelqu’un qui a vraiment compris ta situation et qui a payé de sa personne pour toi.
Les deux premières personnes représentent la religion. Par nature, nous nous noyons dans nos péchés, nous sommes perdus à cause de notre séparation d’avec Dieu. Aussi quand telle religion (ou même l’athéisme) nous dit : « Sauve-toi toi-même, trouve tes forces en toi ! », elle s’adresse en fait à un homme impuissant. La seconde personne en particulier représente les adeptes des religions qui se donnent en exemple ou qui pensent que pour être sauvé, il faut imiter quelque « prophète », « saint » ou « marabout ».
Jésus est comparable au troisième intervenant. En raison de notre situation désespérée, telle qu’elle est décrite dans la Bible, nous avions besoin que quelqu’un plonge dans les eaux profondes et troubles de l’humanité, qu’il se saisisse de nous afin de nous sauver de nos péchés. C’est ce que Dieu a fait à travers Jésus. Il a littéralement fait ce que dit le psaume 18 : « Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux ; il me délivra de mon adversaire puissant, de mes ennemis (le péché, la mort) qui étaient plus forts que moi. »
Dieu a pourvu au salut de l’homme de la seule manière qui puisse à la fois concilier son amour et sa justice : il a payé lui-même le prix du péché : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu… » (Injil, 1 Pierre 3:18) En mourant sur la croix, Jésus-Christ est mort à notre place. Il a pris dans son corps le châtiment que méritent nos péchés. Il nous a fait regagner la faveur de Dieu. Ressuscité des morts, il est monté au ciel, et s’est assis à la droite de Dieu. Ce même Jésus œuvre maintenant pour sauver les pécheurs.
Celui qui se laisse sauver par Jésus (en confessant ses péchés dans la repentance, et en acceptant son offre du salut par la foi) reçoit le pardon de ses péchés et Dieu lui accorde la grâce et l’assurance d’avoir une place au ciel. Tout cela gra-tui-te-ment !
Faire quelque chose qui a déjà été fait, à quoi cela sert-il ?
La religion
On pourrait la définir comme suit :
F-A-I-R-E. Ce serait la tentative de faire ce qui est bien pour plaire à Dieu ou pour vivre en harmonie avec lui.
Le problème
Nous ne saurons jamais exactement si le bien que nous faisons est suffisant. Et puisque tous les hommes sont pécheurs, le bien que nous faisons a peu de chance de satisfaire le Dieu saint.
Être chrétien
Cela pourrait se définir ainsi :
F-A-I-T. Oui, c’est fait. Christ a tout fait, même ce que nous n’aurions jamais pu faire. Il a vécu une vie parfaite. Il est mort à cause de nos fautes, avant que nous ayons fait quoi que ce soit de bien.
Notre réponse
Il ne suffit pas de savoir cela. Nous sommes priés d’accepter de tout cœur ce que Jésus a fait pour nous. Si nous lui demandons de nous pardonner et de diriger notre vie, il le fait.