Le monde est rempli de toutes sortes de souffrances. S’il y a vraiment un Dieu, pourquoi n’arrête-t-il pas ces terribles souffrances qui affligent tant de gens ?
Des milliers de personnes se posent cette question… Ceux qui ont perdu leurs bien-aimés dans le tsunami, ou ceux qui éprouvent constamment maladie ou peine… Les médias relayent sans cesse des nouvelles de guerres, de catastrophes ou de faits divers sordides : 100 morts par jour en Irak, 73 000 personnes tuées par le tremblement de terre récemment survenu au Pakistan. Hier encore, une de mes amies s’est vue diagnostiquer un cancer sévère ; ça aurait pu être moi ! Peut-être avez-vous vous-même subi le traumatisme de mauvais traitements pendant votre enfance, ou avez-vous été témoin de violences graves, ou encore êtes-vous dans la précarité matérielle ? Chacun de nous a fait face à ces moments ou, en proie à la frustration et à la peine, tout ce que nous pouvons faire est de crier désespérément : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? »
L’athée n’a aucune réponse. En situation de crise, il n’a personne vers qui se tourner. S’il n’y a pas de Dieu… si nous ne sommes qu’une connexion aléatoire d’atomes, le jouet d’un processus d’évolution dans lequel seulement le plus apte survit, pourquoi donc sommes-nous si décontenancés devant la souffrance ? N’est-elle qu’un phénomène normal dans un monde soumis au hasard ?
L’athée n’a aucun espoir. Lorsqu’il pense à la mort, la meilleure chose qu’il puisse attendre c’est espérer une disparition rapide et définitive. Soyons honnêtes, il n’y aucun sujet d’espoir et c’est pour cela que les hommes se livrent à une recherche éperdue du plaisir sur terre. La Bible dit que les hommes sont ainsi : « Mangeons et buvons, puisque demain nous mourrons ! » (Ésaïe 22:13, 1 Corinthiens 15:32).
Nous voulons une réponse. Nous avons tous besoin d’un espoir. La Bible offre les deux.
Nous y lisons que lorsque Dieu a créé le monde, il « regarda tout ce qu’il avait fait, et il constata que c’était très bon » (Genèse 1:31). Le monde à sa création était parfait, sans mal ni souffrance. Lorsque nous voyons d’imposantes montagnes ou les agencements étonnants du mode végétal, ou lorsque nos cœurs sont touchés par la gentillesse… nous avons peut-être un faible aperçu de ce que devait être la perfection.
Comment le mal est apparu
La souffrance et la mort sont entrées dans le monde lorsque les premiers êtres humains se sont rebellés contre leur Créateur. La Bible dit que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Adam et Ève avaient le choix d’obéir ou de désobéir, et ils ont désobéi. Depuis, comme eux, nous avons tous voulu vivre notre propre vie au lieu de nous soumettre aux règles de Dieu. « Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie » (Ésaïe 53:6). Le premier homme né sur cette terre a assassiné son frère ; depuis, la plupart des souffrances du monde d’aujourd’hui sont causées par des hommes à d’autres hommes : les attentats terroristes, les violences envers les enfants, le viol, le vol… Nous ne pouvons pas blâmer Dieu pour ce que les hommes s’infligent entre eux.
Pourquoi Dieu ne se débarrasse-t-il pas des fauteurs de trouble ?
Nous voudrions que Dieu punisse les injustes et les méchants. Le problème, c’est que… si Dieu élimine le mal maintenant, ou s’arrêtera-t-il ? Nous sommes tous d’accord pour que des personnes telles que Hitler, Staline ou le tueur en série Harold Shipman soient punis et, avec eux, tous ceux qui détruisent des vies par leur cruauté. Mais que dirons-nous de l’homme qui bat sa femme ou ses enfants ? Que dirons-nous des voleurs ? Que dirons-nous de ceux qui disent des mensonges ? Que dirons-nous de nous-mêmes et de nos paroles blessantes, de nos colères et emportements ? En fait, chacun de nous a causé quelque peine à autrui. Nous sommes tous, par conséquent, passibles du jugement de Dieu. C’est ainsi qu’un journaliste du Times a demandé un jour à ses lecteurs de répondre à la question suivante : « Quel est le plus grand problème dans le monde d’aujourd’hui ? » Un correspondant a alors répondu : « Cher Monsieur, je le suis. »
Dieu est juste et saint. Il ne peut tolérer le mal. À ses yeux, même les péchés que nous tenons pour les plus petits sont suffisants pour nous condamner à l’enfer. « De fait, la personne qui obéit à toute la loi mais qui pèche contre un seul commandement est en faute vis-à-vis de l’ensemble » (Jacques 2:10). Une chaîne n’a besoin que d’un seul maillon défectueux pour qu’elle devienne une chaîne brisée. Si Dieu voulait punir tous ceux qui ont infligé une quelconque souffrance, il serait obligé de détruire toute la race humaine. Dieu jugera le monde un jour, mais en ce moment il patiente et donne à chacun la possibilité de venir à lui pour être sauvé d’un tel jugement…
Que dire des catastrophes naturelles ?
Lorsqu’Adam et Ève ont désobéi Dieu, le monde naturel a été affecté aussi. Depuis la chute, nous-mêmes et le monde dans lequel nous vivons avons été soumis à la malédiction attachée au péché. C’est la raison pour laquelle la mort, les maladies et toutes sortes de contrariétés nous atteignent inévitablement. C’est la raison pour laquelle surviennent des catastrophes naturelles, car les éléments naturels dysfonctionnent eux aussi. Dieu a décrété que l’état de l’univers, l’état de la création étaient liés à l’état de la créature la plus élevée, conçue à son image : l’homme. L’état de l’homme se reflète dans l’état de la création. La Bible dit que la création « a été soumise à l’inconsistance », qu’elle « soupire » (Romains 8:22). Nous voyons ceci au travers des divers tremblements de terre, raz-de-marée, éruptions, inondations, glissements de terrain… Ce sont des signes révélateurs du fait que l’ordre normal des choses a été affecté par la révolte originelle de l’homme.
Les personnes qui ont été affectées par le tsunami et celles qui ont été blessées dans les attaques terroristes étaient-elles donc pires que nous ? Nullement ! Une question semblable a été posée à Jésus, et sa réponse nous interpelle : « Ou bien ces 18 personnes sur qui la tour de Siloé est tombée et qu’elle a tuées, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même » (Luc 13:4,5). Accidents et catastrophes nous rappellent que nous avons un problème, que le monde a mal tourné et que nous ne pouvons pas nous prétendre meilleurs que les autres. Il nous appartient alors de nous repentir, de reconnaître devant Dieu que nous sommes également responsables et coupables.
Dieu se soucie-t-il de la souffrance ? Y a-t-il de l’espoir ?
Oui, Dieu s’en soucie ! Oui, il y a de l’espoir ! Dieu a prévu une solution. Il y a deux mille ans, quelqu’un d’autre a crié dans sa peine : « Pourquoi ? » En mourant sur la croix, Jésus Christ s’est écrié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15:34).
Dieu se soucie tellement de la souffrance et du mal dans le monde qu’il a envoyé son propre Fils pour nous sauver. Jésus signifie « il sauve », et il a aussi été appelé « Emmanuel », ce qui signifie « Dieu avec nous » (Matthieu 1:23). Dieu lui-même, en Jésus, est venu vivre dans ce monde de souffrance.
Jésus est né dans une famille pauvre. Il a vu et expérimenté la souffrance et la tristesse, la fatigue et la frustration. De nombreux malades, images vivantes de notre propre vie, ont été amenés à lui et il les a tous guéris. Pourtant, il a enduré injustice et persécution, et il a fini cloué sur une croix. « Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche. Pareil à un agneau qu’on mène à l’abattoir… alors qu’il n’avait pas commis de violence et qu’il n’y avait pas eu de tromperie dans sa bouche » (Ésaïe 53:7-9). Jésus a été la seule personne qui n’ait jamais fait du mal.
Pourquoi a-t-il fallu que Jésus meure ?
La Bible dit : « Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé » (Actes 16:31). Ceux qui, en se repentant, mettent leur confiance en Christ savent que leurs péchés sont pardonnés. Dieu n’est plus en colère contre eux, car Jésus a pris sur lui la peine qu’ils méritaient. Cela est possible, car Jésus est ressuscité d’entre les morts après trois jours, démontrant ainsi sa victoire sur la mort et sur toute autre conséquence du mal. Assis à la droite de son Père, il peut dès lors nous accueillir. Jésus n’a pas seulement partagé notre expérience de peine et de souffrance… Il est aussi mort pour nous en libérer. Il est mort en prenant la place de ceux qui sont sous le jugement de Dieu. Nous avons vu que nous étions tous dans cette catégorie. Contrairement à nous, Jésus n’a jamais péché, par conséquent il ne méritait pas de mourir. Il a volontairement offert à Dieu sa vie parfaite. Il a subi toute la colère de Dieu contre notre désobéissance. Dieu a puni Jésus à la place de tous ceux qui allaient mettre leur confiance en lui. Jésus a crié : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? » pour que nous n’ayons plus jamais besoin de le faire ; il a souffert l’enfer et le jugement pour nous parce qu’il se soucie de nous et nous a aimés jusqu’à ce point.
La Bible promet que ceux qui donnent leur vie à Jésus ressusciteront eux aussi et auront la vie éternelle dans un monde nouveau où « la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu » (Apocalypse 21:4). Dieu ne va donc pas laisser ce monde comme il est aujourd’hui, cet univers ne restera pas toujours sous la malédiction, il ne sera pas éternellement soumis au désordre et à la vanité.
Jésus va revenir ainsi que l’affirme la Bible (Actes 1:11), la création actuelle connaîtra une véritable délivrance, il y aura vraiment « un nouveau ciel et une nouvelle terre », un lieu qui ne connaîtra ni le péché, ni la maladie, ni la mort. Cet avenir merveilleux a été rendu possible par la mort de Jésus sur la croix, l’univers entier en éprouvera les bienfaits. Il est cependant vrai que les personnes qui mettent leur confiance en Christ continuent à éprouver de la souffrance sur terre, car ils partagent encore la condition humaine, mais ils la vivent différemment. Ils ne sont plus orphelins, Dieu les a adoptés ; ils ne sont plus seuls, Jésus est leur frère. Ils ont maintenant une espérance éternelle, une raison de vivre et l’assistance quotidienne du Saint-Esprit.
Le jugement vient !
Es-tu prêt(e) pour ce jour ? Es-tu toujours sous le jugement de Dieu du fait de ton incrédulité, de ta rébellion ou de ton idolâtrie ? Ne veux-tu pas reconnaître que Jésus est mort à ta place ? Qu’aucune de tes bonnes œuvres ne peut racheter la dette que tu as contractée à cause du péché ? Crie donc à lui maintenant, demande-lui de te sauver. Jésus a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28). C’est notre expérience, plaise à Dieu que ce soit aussi la tienne ! Un jour, Jésus reviendra en tant que Juge. C’est lui le Juge parfait et juste. Aucun pécheur et incrédule ne pourra échapper au jugement, tous rendront « des comptes à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts » (1 Pierre 4:5). « Dieu jugera par Jésus-Christ le comportement secret des hommes » (Romains 2:16) ; justice sera faite. Mais celui qui place sa confiance dans le Fils de Dieu ne connaîtra pas le jugement : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).
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