Y a t-il une porte de sortie? Beaucoup essaient de combler ce vide (entre Dieu et eux) par leurs propres efforts. Certains pensent pouvoir s’approcher de Dieu par le fait d’être de bonnes gens, tout religieux. Ils espèrent que leurs bonnes œuvres contre-balanceront leurs péchés et leur donneront accès au paradis. Mais tout ceci n’est que vanité car nul n’est parfait. Ce n’est pas que leur contribution a «presque mais pas encore» atteint Dieu, non, la réalité c’est qu’ils ont lamentablement échoué pour ce qui est de ses exigences. Nous n’atteindrons jamais ses normes de par nos propres efforts. Peu importe combien justes nous cherchons à paraître, nous sommes condamnés par la Parole de Dieu qui dit dans l’Injil: «Quiconque observe toute la loi mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous» (Jacques 2:10). Nos péchés ne nous seront jamais pardonnés si nous comptons sur notre propre justice. L’abîme qui nous sépare de Dieu est trop profond et reste infranchissable.

La question reste posée: Quelle est la solution?

Un jour, dans le calme d’une après-midi, j’étais assis lorsque mon attention fut attirée par une horde de fourmis montant et descendant le long d’un mur. Elles essayaient de transporter un grain de blé tout en haut du mur mais sans succès. Le grain de blé était trop lourd pour elles et la pression de la pesanteur assez élevée. Je ressentis de la peine pour elles et me suis demandé, comment est-ce que je pourrais donner un coup de main à ces pauvres fourmis? Si j’avançais ma main pour me saisir de la graine, il se peut que j’en écrase quelques unes ou que terrifiées par ma présence gênante, ce serait le sauve-qui-peut. Je me suis alors dit que la meilleure manière de les aider, serait de devenir une fourmi comme elles, tout en gardant ma force physique d’homme. Ainsi, je pourrais les aider sans les effrayer.

Nous sommes un peu comme ces fourmis. Nous ne pourrons jamais atteindre Dieu par nos propres efforts ou par nos bonnes œuvres. La pesanteur de nos péchés est trop grande, plus forte que nos efforts, le péché pèse lourdement sur nos épaules. Dieu a cependant eu pitié de nous, il est venu dans un corps humain, comme le nôtre, afin de nous affranchir de la tyrannie du péché. Il vint comme un homme mais a vécu sans péché, c’est ce qui nous diffère de lui. Nous sommes tous des pécheurs tandis que lui, est sans péché. Qui est en mesure de rétablir la communion rompue entre Dieu et l’homme? Assurément, le seul qui puisse combler ce vide, n’est autre que Celui qui est à la fois Dieu et homme, à savoir Jésus-Christ.

Peut-être que la religion m’aidera?

Absolument pas!

Il y a des millions de personnes dans ce monde qui n’ont pas encore saisi l’ampleur de la gravité du péché. Ils sont dans le noir à propos du Juge qui règne. Ils ne s’imaginent pas un instant qu’ils finiront en enfer pour des péchés qu’ils ont banalisé. Ils savent qu’ils devront faire face à Dieu après la mort, mais ils se disent que leurs bonnes œuvres religieuses (comme dans le cas d’Olivier et ses 1000 francs) leur baliseront le chemin quelle que soit la difficulté en face. Et tant qu’ils continuent de minimiser le poids de leur péché, ils se trompent eux-mêmes pensant qu’ils s’en tireront à bon compte à cause de leurs actions religieuses. Une telle position est aussi futile que celle de cet homme qui nage à contre-courant dans un fleuve déchaîné. Sa barque fut prise dans un courant d’eau très puissant qui l’emportait à toute vitesse vers un chute d’eau parsemée de rochers écorchés à 45m plus bas. De loin, un passant l’aperçoit dans sa lutte désespérée et vains efforts. Minute après minute, il se rapprochait irrémédiablement des chutes en furie, le conduisant à tomber dans le précipice. Le passant courut vers son véhicule, se saisit d’une corde et la lui jeta. Lorsqu’il s’en saisi, il lui cria: «Attrape la corde, je te tirerai vers la rive». Mais… L’homme venu à son secours n’en croyait pas ses yeux. L’homme en danger dans les eaux dédaigna la corde et s’entêta à continuer son combat contre le courant d’eau, jusqu’à ce qu’il disparaisse et tombe dans le vide, mort.

Vous voyez, Dieu en personne nous a jeté la bouée de sauvetage en Jésus-Christ. Il est le seul à pouvoir nous délivrer de la mort et de l’enfer. Mais, pour qu’il en soit ainsi, nous devons laisser tomber nos propres efforts et saisir la main qu’il nous tend. Une fois que nous abandonnons notre «lutte» religieuse et mettons notre foi en Jésus, nous avons la paix avec Dieu. La Bible déclare: «Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie». (Ephésiens 2:8-9).

Illustration

Laissez-moi vous donner une autre illustration, preuve que la religion ne sauverait qui que ce soit. Supposons qu’un jour, vous décidez d’aller à la piscine et vous vous jetez à l’eau. Là, vous vous retrouvez en difficulté, et sur le point de vous noyer. Vous êtes en train de mourir et ne pouvez rien faire pour vous sauvez car vous ne savez pas nager. Désespéré et impuissant face à la situation, vous criez à plein gosier: «Au secours! Au secours!». Quelqu’un vous entend et comme conseil vous dit: «Tiens bon, arc-boute-toi et cherche à t’en sortir. Allez vas-y mon pote, tu peux le faire!» Rien de plus étrange à dire à quelqu’un qui se noie. Une deuxième personne arrive sur les lieux et plonge dans les eaux. Elle nage dans votre direction et vous dit: «Regarde comment je fais, apprends à nager. Fais comme moi et tu t’en sortiras.» Ridicule n’est-ce pas! Ce n’est pas le moment de prendre des cours de natation. La réalité c’est qu’un homme sur le point de se noyer est absolument incapable d’apprendre quoi que ce soit. Puis, arrive une troisième personne. Celle-ci plonge à son tour et vous sort de la piscine. Tu peux toujours lui résister, mais ému de compassion, cette personne est décidée à te sauver de la mort. Pour lequel de ces 3, cet homme sera t-il le plus reconnaissant? Le troisième certainement.

La religion est représentée par les deux premières personnes. Par nature, nous nous noyons dans nos péchés. Nous sommes dans de beaux draps à cause de notre séparation d’avec Dieu. La religion nous dit: «Sauve-toi toi-même. Fais ceci et cela. Ne fais pas ceci et cela et tu seras sauvé». Certains gourous religieux sont pris en exemple, et pour être sauvé, il est demandé à leurs adeptes d’imiter leur style de vie. C’est comme la deuxième personne qui a plongé dans l’eau.

La religion donc, ne peut pas nous sauver. Nous sommes désespérés. La Bible dit que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes. C’est pourquoi, nous avons besoin que quelqu’un plonge dans les eaux profondes de notre vie, qu’il se saisissent de nous afin de nous sauver de nos péchés. C’est exactement ce que Dieu a fait. Dieu nous dit: «Je connais ta situation, je sais que tu es séparé de moi, je sais que tu es dans une situation sans issue, je sais que tu ne peux t’en sortir et je sais aussi que te donner des lois et des commandements ne peut te sauver, car tu ne peux et tu ne veux pas y obéir. Tu es incapable de les accomplir. Mais voici que je viens à toi pour t’extraire de la tyrannie du péché». Dieu est ainsi venu dans ce monde en la personne de Jésus-Christ. «Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu…» (1Pierre 3:18). Lorsque Jésus est mort sur la croix, il est mort comme substitut parfait en notre faveur. Il a pris sur lui le châtiment que méritent nos péchés. Il a comblé le vide qui nous séparait de Dieu.

Il n’est pas du tout sage de rejeter le plan de salut de Dieu. Que pensez-vous de l’homme qui se noie et qui refuse d’être secouru?

Celui qui accepte d’être sauvé par Christ, c’est à dire en croyant en sa mort et en sa résurrection, reçoit le pardon de ses péchés et Dieu lui donne une place au paradis. Il abandonne, une fois pour toutes, les charges qui pèsent contre lui.