L’Histoire confirme la crucifixion de Jésus. Il existe des écrits non chrétiens datant de l’époque de Jésus qui parlent de sa personne et de sa crucifixion comme étant des événements historiques.

Flavius Josèphe, historien juif du 1er siècle (37 – 100 apr. J.-C.) habitait la Judée et avait donc accès à des informations fiables sur l’histoire et les traditions juives. Alors qu’il n’avait aucun lien avec les chrétiens et donc aucune raison d’harmoniser son récit avec celui des évangiles, Josèphe écrit :

En ce temps-là vivait un sage nommé Jésus, s’il faut toutefois le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables. Il enseignait ceux qui prenaient plaisir à être instruits dans la vérité. Il attira à lui plusieurs Juifs et aussi plusieurs Grecs. C’était lui le Christ. Et quand il fut condamné par Pilate, sur l’accusation des religieux, ceux qui l’aimaient dès le début ne l’abandonnèrent pas après sa mort. Il se montra à eux, vivant et ressuscité le troisième jour comme les saints prophètes l’avaient prédit… et jusqu’à aujourd’hui, les personnes qui s’appellent « chrétiens », tirant leur nom du sien, n’ont pas disparu.

Antiquités juives, 18.3.3 §63

Lucien, un écrivain grec du 2e siècle, se moquait de Christ et des chrétiens. Il ne comprenait pas du tout la vraie nature de la foi chrétienne et s’étonnait qu’ils soient prêts à mourir pour leurs croyances. Pour lui, c’était des gens qui se berçaient d’illusions, désireux de vivre pour l’au-delà plutôt que de profiter des plaisirs du monde présent. Il fait allusion aux chrétiens en ces termes :

« Ces chrétiens adorent un homme — celui qui est honoré en Palestine, où il a été mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes… Le premier législateur [des chrétiens] les a encore persuadés qu’ils sont tous frères. Dès qu’ils ont une fois changé de culte, ils renoncent aux dieux des Grecs, adorent ce même sophiste crucifié, et vivent sous ses lois. »

Sur la mort de Peregrinus, 11-13

Au British Museum de Londres, il existe un manuscrit syriaque daté de 73 après Jésus-Christ (n° 14658) qui témoigne de la mort de Jésus : la lettre d’un certain Mara bar Serapion à son fils Serapion. Il encourage son fils emprisonné à poursuivre la sagesse, soulignant que ceux qui ont persécuté les sages ont eu des problèmes. Il cite l’exemple de la mort de Socrate, de Pythagore et de Christ. À propos de Christ, il écrit : « Quel avantage les Juifs ont-ils retiré de l’exécution de leur Roi sage ? »

Phlegon, un autre écrivain grec du début du second siècle, témoigne de la mort et de la résurrection de Christ dans ses Chroniques : « Jésus, de son vivant, n’a pas cherché à se sauver lui-même, mais il est ressuscité des morts, et il a montré [à ses disciples] les traces du supplice qu’il avait subi ; il leur a montré ses mains et ses pieds percés par les clous. »

Sous la plume de Tacite (55 – 118 apr. J.-C.), considéré comme le plus grand historien de la Rome impériale du 1er siècle, nous lisons : « Le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate. »

Nous avons ici différentes sources en dehors de la Bible qui mentionnent clairement la mort de Jésus. La crucifixion de Jésus est un événement bien connu et attesté par l’Histoire. Les historiens des temps modernes sont unanimes pour dire que Jésus a bien été crucifié. Dans un de ses livres, Abbas Mahmoud Al-Akkad, égyptologue et érudit musulman hautement respecté du 19e siècle, confirme que nous pouvons entièrement nous fier au récit des quatre évangiles de la Bible (Matthieu, Marc, Luc et Jean) qu’il considère comme des récits fidèles de ce qui est arrivé à Jésus.