Le concept de la balance et l’Egypte Antique

Le concept de la balance et l’Egypte Antique

La plupart des gens sont prêts à reconnaître qu’ils ne sont pas parfaits. Certains même avouent qu’ils sont pécheurs. Cependant, très peu de gens veulent qu’ils soient des pécheurs incapables de se sauver eux-mêmes. Il y a une grande différence entre ces deux types de personnes.

1.Un pécheur

Une personne qui se reconnait pécheur admet volontiers qu’elle n’est pas parfaite, mais elle croit pouvoir faire quelque chose pour se rendre suffisamment bonne pour la vie après la mort. Peut-être s’imagine-t-elle que pour se procurer davantage de mérite, il lui suffit de se rendre dans le temple, de prier une idole en lui offrant de la nourriture ou de l’argent, de méditer, d’effectuer un pèlerinage, de contribuer aux œuvres de charité et d’être gentille envers les voisins. Au fond, il s’agirait de faire plus du bien que du mal. Peut-être s’imagine-t-elle que si elle observe la loi de Dieu, récite le rosaire et se fait baptiser, faire ces cinq prières ou le jeune, etc., ses bonnes actions auront plus de poids que ses mauvaises.

Le concept de la balance existe depuis l’Antiquité. Les Egyptiens croyaient que lorsqu’une personne décédait, les dieux plaçaient le cœur du défunt sur une côté de la balance et la Plume de Vérité sur l’autre.

Si les dieux jugeaient que le défunt était juste, il avait la permission d’entrer dans le « champs de paix ». S’il était indigne, son cœur était avalé par une bête bizarre. Il faut comprendre que ce n’était pas les Égyptiens eux-mêmes qui pesaient les cœurs. Ces derniers croyaient que les dieux pratiquaient cette cérémonie pour toute personne décédée.

Il existe plusieurs variations de cette notion, l’idée la plus courante étant probablement la suivante : « Si j’ai fait plus de bonnes actions que de mauvaises, si le bien que j’ai fait pèse plus dans la balance que le mal, alors peu importe ce qui arrive après la mort, je m’en tirerai bien. »

Toutefois, il y a une grande faille dans ce concept de la balance. C’est qu’il ne résiste pas à l’analyse. Aucun tribunal juste sur terre ne pardonnerait à un voleur qui déclare : « Monsieur le juge, vous avez raison, je n’aurais pas dû voler cet objet-là. Mais considérez toutes les choses que je n’ai pas volées ! J’ai fait beaucoup plus de bien que de mal ! »

Quand on y pense, l’idée de la balance est ridicule. Si une telle notion semble inéquitable à nos yeux, comment pouvons-nous nous attendre à ce qu’un dieu parfaitement juste s’en serve ! La Bible est catégorique : il n’existe aucune balance dans le tribunal de Yahvé (Dieu).

2.Un pécheur incapable de se sauver lui-même

Contrairement au pécheur qui croit pouvoir se rendre juste, le pécheur qui sait qu’il est incapable de se sauver lui-même est conscient du fait qu’il ne peut rien faire pour se rendre acceptable devant le Seigneur Yahvé. Il ne peut pas se débarrasser de ses vêtements souillés. Le rat pourri du péché a contaminé son cœur.

Peu importe les efforts que nous déployons, peu importe le nombre de bonnes œuvres que nous faisons, il nous est impossible d’atteindre le niveau de justice que Dieu exige. En fait, même nos bonnes œuvres sont loin d’être parfaites à ses yeux.

Nous sommes tous devenus comme des objets impurs et toute notre justice est pareille à un habit taché de sang, nous sommes tous aussi fanés qu’une feuille et nos fautes nous emportent comme le vent. – Esaïe 64 :5 (S21)

Même nos actes de justice sont comme des vêtements souillés par le rat pourri du péché. Nous avons « Sali » l’image de Dieu en laquelle nous avons été créés. Nous avons une nature pécheresse cancéreuse qui est dégoûtante pour le Seigneur, lui qui est pur et parfait. Nous sommes dans une fâcheuse situation, incapable d’échapper au pécher et à toutes ses conséquences.

Ce sont de mauvaises nouvelles pour nous. Mais continuez à lire ici, de bonnes nouvelles vous attendent.

 

 

 

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